Les traitements recommandés
Chez les personnes porteuses d’une mutation associée au syndrome de Lynch
En cas de cancer colique ou rectal, une intervention chirurgicale permet de retirer la partie atteinte selon des techniques comparables à celles employées en l’absence de
syndrome de Lynch, qui prennent en compte la taille et la localisation du cancer. Il s’agit d’une colectomie segmentaire, qui respecte le plus souvent la continuité du tube digestif jusqu’à l’anus (sauf s’il est localisé très près de l’anus). L’intervention chirurgicale peut parfois entraîner des conséquences fonctionnelles mais la plupart du temps, il n’est pas nécessaire de modifier ses habitudes alimentaires pour conserver un transit normal. Des traitements complémentaires peuvent être indiqués.
Parfois, dans le syndrome de Lynch, une colectomie totale, qui retire non seulement la partie atteinte, mais également le reste du colon, peut être proposée. Ce choix doit être « éclairé », c’est-à-dire que le patient l’émet après un échange d’informations avec l’équipe soignante.
En l’absence de cancer, il n’est pas recommandé de retirer préventivement le côlon.
En cas de cancer de l’endomètre ou de l’ovaire, le traitement est identique à celui proposé en l’absence de syndrome de Lynch.
L’ablation préventive de l’utérus, des ovaires et des trompes (hystérectomie totale non conservatrice prophylactique) supprime tout risque de cancer gynécologique. Elle peut être proposée chez les femmes qui ne désirent plus de grossesse.
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